jeudi 11 septembre 2014

British Council : Un programme «stratégique» pour l'enseignement de la langue anglaise

par R. N. 

Le ministère de l'Education national veut insuffler une nouvelle dynamique à l'enseignement de la langue anglaise en Algérie. Un nouveau programme stratégique pour le développement et le renforcement de l'enseignement et l'apprentissage de la langue anglaise dans les deux cycles de l'enseignement, le moyen et le secondaire, et ce durant les trois années à venir, a été lancé par le British Council. On rappelle qu'un accord avait été signé le 3 septembre dernier par la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit et l'ambassadeur britannique en Algérie, Andrew Noble. Celui-ci «reconnaît l'importance de développement des normes d'enseignement de la langue anglaise en Algérie et représente un niveau étendu de la coopération entre les deux pays en matière de l'enseignement de la langue anglaise», a déclaré le directeur du British Council, Martin Daltry lors d'une conférence de presse au cours de laquelle le programme de coopération en matière d'enseignement de la langue anglaise initié dans l'accord a été exposé. Celui-ci consiste notamment, explique M. Daltry «à faciliter et soutenir le nouveau programme SEEDS (Développement stratégique de l'enseignement de la langue anglaise dans les écoles) en Algérie par le British Council. L'accord est «une approche avec un modèle mixte de formation intensive soutenu par le programme global on-line de l'institution britannique sur la formation des professeurs et l'organisation des examens», a expliqué le directeur du British Council. Le British Council relance également le Réseau des Professionnels Algériens de la langue anglaise (AELTPN) pendant cette année scolaire avec l'organisation de nouveaux ateliers mensuels, des séminaires à plus grande échelle, des compétitions dans les journaux et l'anglais à la radio, a indiqué M. Martin Daltry. De même le programme de coopération permettra de fournir un support continu à tous les inspecteurs et formateurs algériens de la langue anglaise dans les écoles à travers le pays durant l'année scolaire, selon Deirdre Nicholas, directrice du projet de la langue anglaise au British Council. Parmi les autres aspects du programme, la fourniture de livres, un processus d'évaluation et la promotion de la lecture intensive à travers un programme de lecture ciblé.

Présent à la conférence de presse, l'ambassadeur britannique a souligné «la priorité que portent les Algériens à l'enseignement de la langue anglaise dans le but d'améliorer leur apprentissage de cette langue». Et de souligner que le programme est «vaste, complexe et novateur» et vise «d'atteindre tous les professeurs de la langue anglaise en Algérie pour l'amélioration et l'apprentissage de cette langue dans toutes les classes du système éducatif algérien».

Concernant le report de la date de la réouverture du British Council, prévue ce mois-ci, le directeur de cette institution a affirmé que cela était dû au non achèvement des travaux d'aménagement du centre situé à Hydra. «Cette réouverture a été arrêtée pour le mois de janvier 2015», a-t-il annoncé.

Jeudi dernier un communiqué du ministère de l'Education annonçait que l'Algérie et la Grande-Bretagne avaient convenu d'approfondir la formation de formateurs en langue anglaise, notamment les inspecteurs de l'éducation. Il a été convenu d'étendre la coopération à l'enseignement aux niveaux moyens, secondaire et universitaire «pour mieux répondre aux besoins exprimés dans les recommandations lors des missions d'exploration en 2012 et 2013". Et les deux parties se sont entendues sur l'élaboration d'un plan de formation entrant dans le cadre de la stratégie de développement de l'enseignement de l'anglais dans les écoles ainsi que l'élaboration de manuels scolaires. 

Aïn El Turck : Arrestation des auteurs d'un vol dans un magasin

par Rachid Boutlélis 

Originaires de la ville de Blida, trois repris de justice, B.A., 25 ans, A.B., 26 ans et B.A.A., 20 ans, qui se sont rendus coupables de vol, ont été présentés, avant-hier, devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Aïn El Turck. Au terme de leur audition, ils ont été placés en détention provisoire.

Selon nos sources, le trio de délinquants a usé d'un subterfuge pour subtiliser une tablette appartenant au gérant d'un établissement de commerce spécialisé dans l'habillement, installé à la place Vassas, en plein cœur du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Deux d'entre eux se sont chargés de distraire la victime pour permettre ainsi à leur troisième acolyte de commettre le larcin sans accroc. Une fois leur forfait accompli, le trio des mis en cause a pris la fuite à bord d'un véhicule de marque Suzuki.

Ce basant sur le signalement de la voiture des délinquants, immatriculée à Blida, les éléments de la police judiciaire ont aussitôt saisi les policiers en faction au niveau d'un barrage dressé à la sortie dudit chef-lieu, à hauteur de la localité de St Roch, indiquent les mêmes sources. Ils ont été finalement cueillis en possession de leur butin, moins de deux heures après la perpétration du vol.

Il importe de noter que la lutte contre la délinquance a constitué le cheval de bataille, durant le mois dernier, pour les enquêteurs de la police judiciaire de la sûreté de daïra d'Aïn El Turck dans cette région côtière qui a été confrontée à un rush considérable d'estivants. 

Effondrements successifs dans un immeuble, une voiture endommagée : Cinq familles à St Pierre lancent un cri de détresse

par Sofiane M. 

Le problème du vieux bâti demeure entier à Oran et se pose avec acuité en dépit des efforts consentis par les autorités locales qui ont mené, ces dernières semaines, plusieurs opérations pour reloger les habitants d'immeubles en ruine. Cinq familles sinistrées résidant dans une bâtisse en ruine sise au 24 rue Bouachour Houari à Haï Yaghmoracen (St Pierre) lancent un ultime cri de détresse. La peur de l'effondrement total hante les esprits de ces familles éprouvées par des d'années de stress permanent. Les murs de cet immeuble sont fissurés et menacent de s'effondrer à n'importe quel moment. La bâtisse en question est le théâtre depuis 2009 à des effondrements partiels successifs qui ont endommagé les parties communes (cage d'escalier, façades, plafonds...).

Ces effondrements successifs et imprévus ont traumatisé durablement les occupants de cette bâtisse qui vivent la peur au ventre de se voir ensevelis sous les décombres de cet immeuble construit durant la période coloniale. Les cinq familles qui semblent lourdement affectées par ces éboulements partiels ont été contraintes une nouvelle fois de subir une énième épreuve terrifiante, avant-hier, suite à l'effondrement d'une partie d'un balcon du deuxième étage au milieu de la nuit. Les chutes de pierres ont endommagé une voiture de l'un des occupants qui était garée dans la rue. Heureusement, cet effondrement partiel est survenu à un moment où la rue était désertée par les piétons, sinon il y aurait mort d'homme.

Les cinq familles sinistrées, qui avaient été recensées par une commission de la daïra, ont été exclues de toutes les opérations de relogement menées par les services concernés. En dépit d'une expertise du CTC, les services concernés n'ont rien entrepris à ce jour pour sauver les occupants de cet immeuble en ruine qui présente un danger permanent pour la vie des locataires et des passants. 

Réouverture, demain, du marché à bestiaux d'El Kerma  Des précautions draconiennes contre la fièvre aphteuse

par K. Assia 

Fermé depuis plus d'un mois, le marché à bestiaux d'El Kerma rouvrira, demain, ses portes au grand soulagement des maquignons et des éleveurs de la région. La décision a été prise, avant-hier, suite à un arrêté ministériel portant sur la réouverture, en prévision de la fête de l'Aïd El Kébir, de tous les marchés à bestiaux à travers le territoire national. La direction des services agricoles de la wilaya d'Oran, par le biais de son premier responsable, a pris toutes les dispositions pour préserver ces espaces de la propagation de la maladie. Tout d'abord, il est question de propreté de cette enceinte. Selon le directeur des services agricoles, des opérations d'entretien et d'hygiène doivent être menées quotidiennement pour éviter la maladie et sécuriser le cheptel. Les maquignons et les éleveurs doivent, de leur côté, respecter les consignes qui leur sont données par les services vétérinaires et ne déplacer le cheptel que sur autorisation.

En recommandant ainsi la désinfection des étables et des exploitations agricoles à travers tout le périmètre de la wilaya d'Oran, les autorités locales se sont également penchées sur l'autre volet lié aux points de vente du cheptel en prévision de la fête de l'Aïd. En effet et selon le président de la chambre, des réunions doivent se tenir, dans les prochains jours, avec les maires des communes, les services vétérinaires, les services de sécurité et ceux de la santé pour ficeler ce dossier. Ces points de vente seront recensés et identifiés par les services compétents. Seuls les ovins sont autorisés dans ces points de vente en prévision de l'Aïd El Kébir.

Ainsi et en prévision de la réouverture du marché à bestiaux, plusieurs mesures sont prises, notamment la multiplication des tournées d'inspections vétérinaires et celles effectuées par les gendarmes avec des contrôles renforcés sur tout le réseau routier. Des campagnes de sensibilisation sont également menées par la chambre d'agriculture au profit des éleveurs de la région pour multiplier les désinfections et le chaulage des étables.

mercredi 10 septembre 2014

Mercredi 10.09.2014

Aïn El Turck : Arrestation de trois pédophiles en dix jours

par Rachid Boutlélis 



Les enquêteurs de la police judiciaire de la sûreté de daïra d'Aïn El Turck ont réussi, en l'espace d'une dizaine de jours, à mettre hors d'état de nuire trois pédophiles qui ont été reconnus coupables d'actes contre nature commis à l'encontre de mineurs. Selon nos sources, les mis en cause dans ces affaires, qui ont suscité la consternation parmi la population, ont avoué, lors de leur interrogatoire dans les locaux de police, s'être adonnés à des actes contre nature à l'encontre de mineurs des deux sexes. La dernière affaire en date remonte à la fin de la semaine dernière avec l'arrestation d'un individu, répondant aux initiales B.M.S., âgé de 25 ans, qui a, sous la menace d'un coutelas, obligé un garçon âgé d'à peine 14 ans de le suivre dans un endroit isolé, situé dans la périphérie du chef-lieu de la daïra d'Aïn El Turck. Le mis en cause, qui circulait à bord d'une motocyclette, aurait usé d'un subterfuge pour attirer sa jeune victime dans un guet-apens. Nos sources indiquent que la deuxième affaire a eu pour théâtre une plage de la localité de Bouiseville, où un pédophile se serait adonné à des attouchements sexuels sur une fillette âgée de 16 ans. Cet individu, B.A., 27 ans, aurait abordé sa victime pendant qu'elle se baignait. Il n'a pas nié les griefs retenus contre lui lors de son interpellation par les éléments de la PJ de ladite sûreté. Ces derniers sont également parvenus à identifier et à appréhender l'auteur d'un acte contre nature contre une fillette âgée de 11 ans dans la localité de Paradis Plage. Cet autre pédophile, B.F., âgé de 40 ans, gardien de son état dans une villa sise dans cette localité, a attiré sa jeune victime dans son lieu de travail. Les trois pédophiles ont été présentés en début de semaine devant le magistrat instructeur près le tribunal d'Aïn El Turck. Au terme de leur audition, ils ont été placés en détention provisoire.

Par ailleurs, on apprend auprès des mêmes sources l'arrestation des auteurs d'une agression avec armes blanches perpétrée au cours de la semaine dernière dans la localité de St Germain dans la commune d'Aïn El Turck. Les mis en cause, H.B., 22 ans, et B.M., 26 ans, se sont attaqués à un estivant qui s'était assoupi sur la plage de ladite localité. Sous la menace de leurs coutelas, ils lui ont arraché son téléphone mobile et une somme d'argent. Le butin a été retrouvé en possession du duo d'agresseurs au moment de leur arrestation par les éléments de la PJ. Ils ont été déférés devant ledit parquet qui a notifié leur mise sous mandat de dépôt.

 Selon les mêmes sources, un repris de justice activement recherché, qui faisait l'objet d'un mandat d'arrêt pour association de malfaiteurs et vol avec port d'armes blanches, a été appréhendé par les mêmes éléments de la sûreté de daïra. L'individu, B.D., âgé de 24 ans, qui était en cavale a opposé une farouche résistance aux policiers en exhibant son coutelas pour tenter, vainement, de les dissuader. L'interpellé devra, en plus des chefs d'accusation pour lesquels il est poursuivi, répondre du délit de rébellion. Il a été écroué en attendant sa comparution.
 

Mercredi 10.09.2014

Des dons de l'Italie et de l'Espagne au profit des réfugiés sahraouis

par Houari Barti 


Deux cargaisons de sucre et d'orge au profit des réfugiés sahraouis seront réceptionnées, aujourd'hui, au port d'Oran, a-t-on appris hier auprès de la représentation en Algérie du Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies. Il s'agit, selon cette dernière, de dons humanitaires attribués par les gouvernements d'Espagne pour le sucre et d'Italie pour l'orge. Une cérémonie officielle sera organisée, aujourd'hui, à l'occasion de la réception de ces deux cargaisons au niveau du port d'Oran en présence de représentants des deux ambassades des pays donateurs, l'Espagne et l'Italie, mais aussi de ceux de l'ambassade de Cuba, pays d'origine de la cargaison de sucre. Seront également présents les représentants de du PAM Algérie, du Croissant rouge algérien (CRA) et du Croissant rouge sahraoui (CRS), précise la même source. Il est à noter que la cargaison italienne d'orge qui est de 532 tonnes s'inscrit dans le cadre de l'engagement du gouvernement italien auprès du PAM Algérie dans son entreprise à garantir la sécurité alimentaire et la nutrition des réfugiés sahraouis. Un effort pour lequel l'Italie a alloué, depuis 2013, plus de 700.000 dollars US, note-t-on de même source. A noter que l'ambassadeur d'Italie se trouve à Oran pour superviser cette opération. 

Mercredi 10.09.2014

Une enveloppe globale de 275 millions DA : Des subventions de la wilaya pour l'APC d'Oran

par Salah C. 

Le conseil exécutif de l'APC d'Oran s'est réuni, hier après-midi, avec à l'ordre du jour plusieurs points dont des détails sur une série de subventions accordées par la wilaya et dont le montant global est estimé à 275 millions DA. Cette aide substantielle est destinée, notamment, à la poursuite du programme d'aménagements urbains, la réfection du chemin de wilaya 33, les réseaux routiers relevant des secteurs urbains El Othmania et Ibn Sina, ainsi que du rond-point de Dar El Beïda. Relevons que l'office communal des arts et de la culture bénéficiera de son côté d'une aide de 10 millions DA, incluse dans cette subvention de la wilaya. Parmi les projets exposés lors de cette réunion présidée par le maire, il est question d'aborder celui de l'aménagement extérieur du parc Sidi M'hamed et dont le marché vient d'être attribué à une entreprise privée suite à un avis d'appel d'offres national. Il sera question également de l'aménagement du jardin des HLM d'Oran, ainsi que la réhabilitation du théâtre de verdure et de l'aménagement de la forêt récréative de Canastel. D'autres opérations sont également inscrites et dont les marchés ont été attribués à des entreprises, comme c'est le cas de la réfection du mur de clôture de la voie express du port d'Oran, ainsi que l'aménagement et la rénovation du service de l'état civil et l'aménagement et la réhabilitation de l'ancien prisunic d'Oran et sa transformation en un centre culturel. A noter que ce projet a été déjà achevé et ce centre sert de cabinet du maire d'Oran, en attendant la réhabilitation de l'hôtel de ville. 

Mercredi 10.09.2014

Trois nouvelles structures ouvertes cette année : 90.000 élèves bénéficient des cantines scolaires

par J. Boukraâ 

Trois nouvelles cantines scolaires seront ouvertes, cette année, au niveau des écoles primaires de certaines communes de la wilaya d'Oran, a-t-on appris auprès de la commission de solidarité scolaire. Les nouvelles structures viennent améliorer les prestations de restauration offertes au niveau de certaines écoles à Sidi Chami, Haï Enedjma et Haï Commandant Ferradj à Aïn El Turck. Quelque 200 repas seront servis dans ces réfectoires.

Ces infrastructures de soutien vont, notamment, permettre d'améliorer les conditions de scolarisation dans les zones déshéritées et enclavées. Selon la même source, plus de 90.000 élèves du palier primaire bénéficient, cette année, de la restauration scolaire au niveau des cantines scolaires. La réalisation de ces nouvelles structures s'inscrit dans le cadre du programme de la redynamisation des cantines scolaires Ainsi, deux autres structures similaires sont en cours de réalisation. S'agissant du repas scolaire et concernant les conditions et les critères, les services concernés notent une amélioration en la matière, en assurant pour les élèves bénéficiaires de la demi-pension un repas complet, équilibré et gratuit. Dans certaines cantines, le niveau de la restauration est qualifié de «médiocre» par les parents d'élèves. Le manque de l'encadrement et de suivi a été aussi soulevé à maintes reprises. Cet état de fait s'est répercuté négativement sur la qualité du repas offert aux élèves. Pour cette année, des enseignants seront désignés pour assurer le suivi de la restauration des élèves au niveau des cantines. Une tâche qui était assurée auparavant uniquement par les agents de la commune. Il est à noter, dans ce cadre, que la gestion des cantines scolaires se fait en collaboration étroite avec les associations des parents d'élèves et les APC qui doivent apporter la bonne gestion de ces repas.

Et pour assurer l'hygiène des lieux et la qualité de l'alimentation devant être riche en calories, le bureau d'hygiène de l'APC, en collaboration avec le conseiller et l'inspecteur en alimentation scolaire veilleront sur le contrôle de la qualité et de la quantité au niveau du grammage et des rations.

S'inscrivant dans le cadre du programme initié par le ministère de l'Education nationale en Algérie, le réseau des cantines scolaires s'est agrandi au cours de ces dernières années. Le but principal de l'installation de la restauration dans les établissements scolaires étant celui de l'aide sociale, selon les responsables du secteur de l'éducation. Il s'agit ainsi d'assurer des repas complets aux jeunes enfants, notamment ceux des quartiers défavorisés. Même si le réseau des cantines scolaires s'est densifié, ces dernières années en Algérie, la demi-pension n'existe pas encore dans la majorité des établissements scolaires. Un nombre important d'élèves des écoles primaires ne bénéficie pas encore de repas, faute de structures de restauration, alors que d'autres se contentent de repas froids. Un autre problème est souvent soulevé : le manque d'encadrement et de cuisiniers. Certaines APC ont eu recours à des femmes de ménage et à des jeunes du filet social pour faire fonctionner ces cantines, au mépris des règles les plus élémentaires d'hygiène et de sécurité. En plus du déficit énorme en personnel qui existe au niveau des établissements scolaires, notamment, pour le gardiennage et le nettoiement, les cantines scolaires sont un nouveau fardeau pour les communes, surtout celles qui ne disposent pas d'un budget conséquent pour le recrutement de personnel.
 

Plan Delphine : 3.573 permis de conduire retirés durant la saison estivale

par K.Assia 

Le renforcement du dispositif de lutte contre le non respect du code de la route a permis de revoir à la baisse le nombre de permis retirés lors de la saison estivale et qui coïncide avec l'application du plan Delphine 2014. Pas moins de 3.573 permis de conduire ont été retirés durant cette saison par les services de la sécurité routière du groupement de la gendarmerie d'Oran contre 4.011 saisi durant la même période en 2013. A l'exception des mois de juin et de juillet où on a constaté une diminution dans les retrait des permis de conduire, le bilan fait état d'une légère hausse au mois d'août avec 945 permis retirés contre 881 en août 2013. Ces permis ont été retirés pour différentes infractions au code de la route. A l'origine de ces retraits, également, les nombreux barrages dressés aux carrefours et l'installation de radars pour détecter l'excès de vitesse. Ces mécanismes ont mis en exergue le non respect du code de la route dont l'utilisation du portable lors de la conduite, les dépassements dangereux, l'excès de vitesse et, surtout, la conduite en état d'ivresse. Autant d'infractions qui ont contraint les services de la gendarmerie à appliquer la loi dans toute sa rigueur. Pour ce qui est des accidents de la route, le service de la sécurité routière a enregistré une baisse sensible du nombre d'accidents, soit 258 accidents en 2014 contre 329 en 2013. Ceux-ci ont enregistré 54 décès. En axant ainsi sur l'impact des différentes campagnes de prévention, les gendarmes ont rappelé que l'élément humain est le premier facteur de ces accidents. Selon un bilan comparatif, les gendarmes ont enregistré, au courant du premier semestre, 402 accidents, contre 559 durant le premier semestre de l'année 2013. Ceux-ci, par contre, ont enregistré un nombre élevé de morts, 62 décès en 2014 contre 47 en 2013. Quelque 623 blessés ont été enregistrés, durant la même période, contre 835 durant le premier semestre de l'année 2013. Trois facteurs sont à l'origine de ces accidents, selon le commandant Maouche. Le facteur humain à 94,5%: il s'agit de l'excès de vitesse, du non respect de la distance sécuritaire, des dépassements dangereux, du non respect de la signalisation, de l'implication des piétons qui traversent souvent sans regarder de part et d'autre, entre autres.

Il est également question de l'état du véhicule avec un taux de 3,7%: dans ce cadre, le même responsable met en exergue la perforation de pneus ou autres anomalies sur les freins et système d'orientation. En dernier figure l'autre facteur qui est l'environnement, dont l'état de la route. Des journées d'information et de prévention sur les dangers de la route au profit des écoliers et des lycéens sont organisées à longueur d'année par les services concernés. 

Mercredi 10.09.2014

Report du festival d'Oran du film arabe

par J. Boukraâ 


Prévue du 20 au 27 septembre prochain, la huitième édition du FOFA (Festival d'Oran du film arabe) a été reportée à une date ultérieure. Intervenant, hier, sur les ondes de la radio locale, la directrice de la Culture, Mme Moussaoui, n'a pas évoqué les raisons de ce report, tout en soulignant que son département attend les instructions du ministère. En huit ans d'existence, le festival d'Oran a connu deux décalages de période. La première fois, quand il a coïncidé avec la Coupe du Monde de 2010, suivie par le mois de Ramadhan. Unique événement de cette ampleur, exclusivement consacré aux productions cinématographiques arabes, il verra, cette année, la participation de plusieurs pays. Le commissariat du film avait reçu près de 200 films représentants 15 pays arabes, a indiqué Mme Moussaoui. Au total, une trentaine d'œuvres, réparties en trois catégories, long métrage, court métrage et film documentaire, seront retenues. Neuf prix, symbolisés par les désormais célèbres «Wahr Edhahabi» (Lion d'Or) récompenseront les meilleurs.

 Par ailleurs, le programme de cette édition du Fofa comprendra également une série de conférences et de rencontres avec les artisans du 7e art arabe. Le festival d'Oran du film arabe est devenu un carrefour cinématographique très important qui permet aux cinéphiles, réalisateurs, producteurs, acteurs, arabes et autres, en relation avec le cinéma, d'échanger leurs expériences et de discuter des changements technologiques que connaît le secteur. Notons qu'en 2010 l'appellation de cette manifestation culturelle est passée au «Festival d'Oran du film arabe» après avoir été baptisé auparavant «Festival international du film arabe». En outre, le trophée remis au lauréat était baptisé «Ahagar Edhahabi». Il a été changé à partir de l'édition de 2011 pour «El Wahr Edhahabi», référence faite aux lions d'Oran.
 

Mercredi 10 Septembre 2014

Solidarité : L'association «El Maârouf» offre des trousseaux scolaires pour les enfant 

par Djamel B. 


Dans le cadre de son programme de solidarité en faveur des enfants et des familles démunies, l'association «El Maârouf» a procédé, en début de semaine, à la distribution de 350 trousseaux scolaires pour les enfants issus de familles déshéritées. Selon le responsable de l'association, M. Lahmar, les enfants ont été recensés au niveau de plusieurs établissements scolaires d'Oran. L'association prévoit de distribuer un autre quota de fournitures scolaires pour les enfants.
Outre les trousseaux scolaires, l'association a organisé un camp de vacances à la plage de Achâacha, dans la wilaya de Mostaganem, au profit des enfants assistés, du 22 au 28 août 2014. Enfin, dans la journée du lundi, l'association a organisé, en collaboration avec la responsable de la salle des fêtes El Manel, une réception et un déjeuner au profit de 45 personnes âgées issues des différents centres d'accueil. Le président de l'association assure que le programme d'aide et de soutien aux nécessiteux se poursuivra tout au long de l'année.

Kristel : 50 logements ruraux et bientôt le port de pêche

 par Djamel B. 



Dans le cadre des dispositions prises par la wilaya d'Oran pour la résorption de l'habitat précaire et dans un souci de rapprocher les agriculteurs de leurs terres, la localité de Kristel vient de benéficier d'un programme de 50 logements ruraux groupés. C'est ce qu'a annoncé, dimanche, le chef de daïra de Gdyel sur les ondes de la radio Bahia. Le même responsable a indiqué que les études ont été achevées et les assiettes devant recevoir ces habitations ont été retenues. Selon le chef de daïra, ce nouveau quota va permettre d'améliorer les conditions de vie de nombreux habitants, compte tenu de la vocation agricole de la région. Les services de la wilaya comptent, par le biais de ce projet, développer deux secteurs qui sont la pêche et l'agriculture. Des instructions ont été données, dans ce registre, aux services de la Formation professionnelle et à la daïra de Gdyel pour que des formations soient assurées dans les deux secteurs sus cités au profit des jeunes de cette localité balnéaire.

Il est à noter que 1.500 logements ruraux seront réalisés, prochainement, par l'agence foncière de la wilaya d'Oran. Ce programme sera réalisé sur 30 sites répartis sur plusieurs daïras de la wilaya. En fait, c'est un ancien projet qui était gelé, que les pouvoirs publics ont décidé de relancer. Ce type de logements a connu, ces dernières années, un engouement de la part des agriculteurs. La demande sur le logement rural à Oran n'était pas importante, durant les années précédentes. Le but de ces projets est d´améliorer les conditions de vie des citoyens des zones rurales et de faire face au phénomène de l´exode rural. Toutefois, nombreux sont les agriculteurs qui ont bénéficié de décisions d'affectation de logements ruraux, mais qui attendent toujours la concrétisation de ces projets. C'est le cas des bénéficiaires de la daïra de Gdyel. Selon des sources proches du dossier, ces projets n'ont pas été lancés à cause des procédures relatives au transfert des terres agricole pour des projets d'habitations. Notons que la daïra de Gdyel a bénéficié d'un nouveau quota de 300 logements ruraux. Ces logements sont répartis sur trois communes : Benfreha, Hassi Mefsoukh et Gdyel. Plusieurs sites ont été retenus dont 50 logements seront réalisés à Kristel, 62 à Hassiane Toual, 91 à Douar Ben Mlouka et 28 à Hassi Mefsoukh, entre autres. Le logement rural s'intègre dans le cadre de la politique de développement rural, il a pour objectif la promotion des espaces ruraux et la fixation des populations locales. Il consiste à encourager les ménages à réaliser, en auto-construction, un logement décent dans leur propre environnement rural. Pas moins de 900 mille logements ruraux seront achevés d'ici 2015 au niveau national. On parle même de facilitation de l'octroi de ces logements aux souscripteurs. Le logement rural doit être réalisé conformément aux spécifications techniques générales fixées. Autrement dit, son architecture, sa superficie et le nombre d'étages sont codifiés. Aussi, seules les personnes physiques qui résident depuis plus de 5 ans dans la commune et exerçant une activité en milieu rural peuvent postuler à une aide pour le logement rural. Le nombre d'aides à l'habitat rural accordées à la wilaya d'Oran est de 3.142 dont 642 enregistrés au titre de l'année 2009, ainsi que de 2.500 datant du plan quinquennal 2010 - 2014. Ces projets visent aussi le renforcement et la stimulation de l'activité économique en zones rurales avec l'utilisation pleine des ressources existantes afin d'impulser une dynamique de développement intégré et durable et l'amélioration de la sécurité alimentaire.

Kristel, rappelons-le, a bénéficié de la réalisation d'un port de pêche. Cette infrastructure portuaire viendra renforcer celles d'Arzew et d'Oran. Deux milliards de dinars ont été nécessaires pour le lancement du projet. Selon ses concepteurs, ce port, conçu pour abriter quelque 130 embarcations légères (Krsitel compte plus de 200 pêcheurs), contribuera, une fois fonctionnel, à la création de plus de 1.000 emplois directs et indirects.

Outre les quais pour les embarcations, d'autres structures, notamment les espaces de commercialisation des produits halieutiques et des ateliers de fabrication de glace pour la conservation du poisson, seront réalisées. En prévision de la mise en exploitation de ce nouveau port de pêche, la daïra de Gdyel a bénéficié d'un projet de modernisation du CW-75, entre Canastel et Kristel, sur 25 kilomètres. Le projet s'inscrit dans le cadre du Programme de consolidation de la croissance économique PCCE (2010 - 2014).

Ce projet de modernisation et de mise à niveau permettra d'absorber le flux de trafic provenant ou se dirigeant vers la localité enclavée de Kristel, qui ne cesse d'accroître, et permettra d'assurer aux usagers de la route, une circulation rapide, confortable et sécurisée.
 

 

 

 

Aéroport d'Oran : Un dispositif de prévention contre Ebola

par K. Assia 

Dans le cadre du renforcement du dispositif de prévention contre le virus Ebola, une conférence autour de cette maladie a été animée, avant-hier, dans l'enceinte de l'aéroport international d'Es-Sénia par le docteur Dehari, médecin chef du service de la prévention à la direction de la Santé à Oran, a indiqué, hier, Mme Meguenni, responsable du département de la communication à la direction de la Santé.

Cette conférence a été organisée au profit de tout le personnel de l'aéroport, notamment les services de la police des frontières, des douanes, de l'entreprise de gestion des zones aéroportuaires, Air Algérie et également les services de la santé. Une rencontre qui a permis au représentant de la santé de présenter les symptômes de ce virus mortel et de donner les consignes de prévention au niveau des halls d'embarquement. Cette fièvre est l'une des épidémies les plus dangereuses, puisqu'elle se traduit par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées et se transmet à l'homme à partir d'animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. Dans ce cadre, la direction de la Santé a doté le personnel de l'aéroport de tous les équipements nécessaires pour se protéger contre cette fièvre et éviter la contamination, a indiqué notre interlocutrice. Les effectifs de l'aéroport, notamment ceux chargés du contrôle et de la visite des voyageurs, ont été dotés de caméras thermiques, de caméras à pistolets, des masques, des blouses et des lunettes jetables, entre autres. Les voyageurs en provenance des pays africains touchés par ce virus doivent être pris en charge de manière à détecter les cas suspects. Si les tests de température effectués s'avèrent positifs, les voyageurs doivent être orientés vers les structures hospitalières, indique-t-on. Le dispositif de surveillance consiste, selon le même responsable, en la mobilisation de toutes les équipes sanitaires exerçant dans les postes de contrôle sanitaire et aux frontières terrestres pour renforcer le dispositif de prévention.

Les autorités sanitaires algériennes ont pris toutes les mesures pour éviter une quelconque propagation du virus Ebola en Algérie.

Un dispositif de surveillance et d'alerte pour la prévention contre cette maladie a été installé après que plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest ont été directement touchés par une nouvelle poussée de ce virus, apparu au mois de mars dernier en Guinée. A noter que l'Algérie suit quotidiennement les orientations et alertes de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) concernant l'évolution du virus.